Etant petite, j'ai toujours cru que cette chanson était écrite pour toi tant les paroles te correspondent...
Et voilà que cette musique passera peut etre lors de ton enterrement...
Etant donné que l'on n'est meme pas sure de comment va se dérouler notre dernier Adieu, encore une fois, ce blog servira de presse papier à mes émotions...
Il est vrai que dernierement, tu n'étais que l'ombre de toi meme, plus l'homme fort et imposant, qui me faisait peur quand j'étais petite et alors je la ramenais pas large...
Ainsi, ta mort ne me rend pas triste car il s'agit d'une vrai libération je pense ton calvaire sur terre est enfin fini, tu as assez souffert, tu peux enfin t'envoler avec les anges...
Et pourtant, je suis abattue...
Une fatigue morale m'empare... l'impression d'etre désarmée, contre la méchanceté de certains, l'hypocrisie de certains, le mélodrame que nous jouent certains...
Pourquoi l'etre humain peut etre plus intéressé par le regard des autres, que par l'amour qu'une famille doit s'offrir ?
Il est vrai que tu as beaucoup déconné de ton vivant, mais est-ce pour çà que tu ne mériterais pas un dernier hommage où l'on se remémorerait seulement les meilleurs moments ?
J'ai été la premiere à te détester, de faire ainsi souffrir mamie, qui aurait donné sa vie pour toi...
Et maintenant, me voilà triste de voir que l'on ne respecte meme pas le dernier instant, ton dernier envol...
Nous voilà au gros dilemme, enterrement ou incinération car ce ne sont pas le genre de choses dont on parlait avec toi...
Meme si on s'attendait tous à un malheur certain au vue de tes derniers instants, je pense que l'on ne s'imaginait pas que cela pouvait t'arriver...
A toi, la mort, celui qui est immortel dans le coeur de mamie...
Te connaissant, je suis presque sure de t'avoir entendu dire "moi? enterré? pour me faire bouffer par les vers? non merci..." et pourtant, je serai incapable de pouvoir trancher, et savoir si ce sont mes souvenirs ou mon esprit qui me joue des tours...
J'espere que de là où tu es, tu peux voir dans quel embarras on est, combien on regrette de ne pas avoir percé ta carapace, et combien tu nous manque déjà...
Combien le José, fier et dur, nous manque...
J'espère vraiment que tu peux assister à çà, et te rendre compte des personnes qui tenaient vraiment à toi...
Comme on dit, c'est ceux qui en montrent le moins, qui en pensent le plus...
Et meme si les larmes ne coulent pas, ma gorge est belle et bien serrée, ma tete et mon coeur souffrent, et je pense à toi, à qui tu étais...
Repose en paix maintenant... tu l'as bien mérité...